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Vaincre son anxiété

Le magazine L’essentiel Cerveau & Psycho nous propose ce trimestre un numéro consacré à la notion d’anxiété : sa définition, son impact sur notre quotidien et des pistes pour apprendre à mieux la gérer. Si le stress relve plus de la réponse physiologique (hormonale) du corps devant un danger, l’anxiété correspond plutt à la réaction cérébrale. Lorsque l’on a tendance à anticiper un danger - qui la plupart du temps n’existe pas -, on parle d’anxiété anticipatoire : la peur sans cause, qui devient alors la peur de la peur elle-même.

10 à 15 % de la population serait concernée par des troubles anxieux de différente nature : phobies, TOCs, anxiété généralisée, attaques de paniques, etc. Parmi les traitements les plus efficaces, on trouve les thérapies cognitivo-comportementales et parmi les médicaments, les anxiolytiques qui aident à diminuer les symptmes et les antidépresseurs si ces symptmes s’inscrivent dans des troubles plus larges notamment dépressifs.

Que ce soit le stress ou l’anxiété, ces deux réactions ont un pendant positif et un négatif. Dans une premire phase de stress, les individus sont en état d’alerte, ils sécrtent de l’adrénaline ce qui augmente leur rythme cardiaque, accélre leur respiration, le cortisol les préparant alors à réagir par la fuite ou le combat. Lorsque cette sécrétion de cortisol est trop importante, l’organisme ne réagit plus correctement : “ces perturbations hormonales peuvent détériorer certaines régions cérébrales, notamment le systme limbique… peuvent aboutir à des syndromes tels que la dépression ou l’anxiété chronique, à un déficit des fonctions cognitives, voire à des troubles neurodégénératifs”.

De la même manire, l’anxiété si elle reste modérée, peut être bénéfique (pour rester vigilant, ou dans les processus d’apprentissage et de mémorisation par exemple) mais néfaste si elle est excessive : “Eprouver de la nervosité en anticipant une situation anxiogne est normal ; mais quand les troubles sont pathologiques, l’angoisse est exagérée et perturbe la vie sociale, familiale ou professionnelle. Dans ce cas, différents symptmes s’associent aux angoisses : une sensation d’oppression thoracique, des palpitations, des sueurs, des tremblements, la gorge serrée, etc. L’anxiété peut alors empêcher le sujet d’agir efficacement, voire le rendre incapable de gérer ses activités. Une anxiété excessive représente plus qu’un simple trac : c’est une maladie qui nécessite une prise en charge adaptée”.

Un numéro trs intéressant qui nous livre une vision complte des troubles anxieux à travers différents dossiers : le traumatisme psychique, la recherche des gnes de l’anxiété, les TOCs, la phobie sociale, les défenses immunitaires, la régulation de l’appétit, stress et sommeil, et comment mieux appréhender les phénomnes de stress et d’anxiété pour savoir les déjouer et les combattre avec efficacité.

Source
L’essentiel Cerveau & Psycho n°10;