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La dépression et son impact sur le travail

Une nouvelle étude européenne de l’European Depression Association (EDA) à paraître en 2013, démontre qu’un salarié européen sur dix s’est déjà absenté de son travail pour cause de dépression. Selon cette étude, la dépression constitue le problme de santé mentale le plus important chez les personnes actives et plus de 30 millions de citoyens européens souffriraient de dépression à un moment de leur vie.

Le diagnostic de dépression toucherait 20 % des personnes ayant participé à cette recherche. Le taux le plus élevé concernant les britanniques (26 %), le plus faible les italiens (12 %). Parmi les travailleurs souffrant de dépression, les plus susceptibles de se mettre en arrêt de travail seraient les allemands (61%), les danois (60%) et les britanniques (58%), les turcs ayant quant à eux le taux d’absentéisme le plus faible (25%).

Une personne dépressive sur quatre déclarerait ne pas souhaiter parler de sa maladie à son employeur : prs d’un tiers estimant mettre en péril son emploi au vu du climat économique actuel.

Parmi les symptmes cognitifs courants de la dépression, les malades évoquent en priorité leur tristesse (88%), avant leurs problmes de concentration (57%), suivis de la difficulté à prendre des décisions (44%), et de la tendance à oublier certaines choses (33%).

Chez les responsables / managers interrogés, un tiers indique qu’il n’existe aucune mesure de soutien pour aider les employés souffrant de dépression. La manque de soutien le plus élevé étant constaté en Allemagne (44%), le plus faible en Turquie (10%). Parmi les mesures de soutien considérées comme nécessaires, on retient notamment une meilleure législation / politique du gouvernement sur ces questions, plus de formation pour les employés, un meilleur accs aux accompagnements psychothérapiques ainsi qu’une formation de sensibilisation des supérieurs hiérarchiques.

La dépression, une maladie qui serait à l’origine d’un absentéisme de 36 jours en moyenne par épisode dépressif, soit environ 21000 journées de travail perdues.
Basée sur un panel (Ipsos) de 7065 adultes âgés de 16 à 64 ans, actifs lors des 12 derniers mois, cette étude recoupe des données sur l’impact de la dépression sur le marché du travail à l’échelle européenne, et montre qu’il y a encore beaucoup à faire en matire de sensibilisation auprs des employeurs et de soutien pour les employés concernés.

L’intégralité des données statistiques de cette étude est à paraître en 2013.

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